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How to go to nepal from New delhi?

<h3>How to go to nepal from New delhi?</h3>

How to go to nepal from New delhi? How many hours it will take to reach there?


<strong>Nepal best answer:</strong>
<p><i>Answer by Replz Smikls</i><br/>Train, boat, or airplane. Length of time depends on your mode of travel.</p>
<p><strong>Nepal (43) - 30Sep10, Hile (Nepal)</strong>
<img alt="Nepal" src="http://farm8.staticflickr.com/7236/7344252094_d62b269ed7.jpg" width="400"/><br/>
<i>Image by <a href="http://www.flickr.com/photos/52499764@N00/7344252094">philippe leroyer</a></i>
[Taken in Hile (Nepal) - 30Sep10]

30/09/2010

UP

La nuit fut bonne. Moustiquaire à la bonne hauteur, lit dur, oreiller confortable.
Le réveil était programmé à 7:00, mais je me suis réveillé tout seul vers 6:00, ne comprenant pas que je ne l'ai pas entendu. J'ai eu du mal à me rendormir, je deviens fou !
En route pour <a href="http://maps.google.fr/maps?q=Hile+n%c3%a9pal&amp;hl=fr&amp;ie=UTF8&amp;ll=27.039557,87.931824&amp;spn=2.032825,3.56781&amp;safe=off&amp;hnear=Hile,+Pakribas,+Koshi,+Eastern+Region,+N%c3%a9pal&amp;t=m&amp;z=9" target="_blank" rel="nofollow">Hile</a> : 2h30 dans un minibus rempli à craquer, avec marchandises et passagers sur le toit également. 2h30 de montages russes sur des lacets de montagne, au bord du vide, à plus de 70 km/h sur une route étonnement en bon état. Plusieurs personnes furent malades dans le bus, dont un petit garçon, une jolie fille de 16-17 ans, et une vieille dame avec un piercing en or dans l'arrête du nez, accompagnée de son petit fils qui faisait son possible pour lui préserver un minimum d'espace dans cette boite de sardines.
Autant dire qu'il ne fallait pas avoir peur de la vitesse, ni du vide, ni être malade en voiture.
Les paysages sont à couper le souffle, succession de montagnes vertes, torrents furieux, petits villages. Des mineurs armés de pelles et de tamis exploitaient une mine à ciel ouvert le long du torrent. Des écoliers en uniformes bleus nous regardaient passer, alignés devant des maisons au milieu de nulle part, le long de cette route, véritable artère de vie. Sur des étals à même le sol, des tomates en vente présentaient une multitude de formes et de couleurs différentes.

L'AIR DE LA MONTAGNE

Arrivés à Hile à 10:45, nous découvrons un village de montagne un peu développé, étonnement propre, avec une foule de femmes portant des nasses dans le dos sanglées sur le front. Les gens, comme toujours, nous observent, nous dévisagent, rient sous cape. Les enfants en uniformes d'école verts nous saluent de « Namaste » joyeux, même de loin.
Faisant une pause thé dans une minuscule échoppe, un jeune étudiant originaire d'Hile, et qui étudie l'Histoire et le management à Kathmandu, nous a immédiatement posé une foule de questions allant de notre origine au nombre de pays que nous avions visités, en passant par notre perception du Népal, notre âge, ou encore notre statut marital. Ce qui reste pour eux inexplicable c'est d'avoir 37 ans et de ne pas être marié. Son père, le tenancier, semblait très fier que son fils parle anglais avec nous. Il a aussi fait remarquer que lui et moi avions la même coupe de cheveux… et d'en rire.
Nous sommes ensuite repartis vers les hauteurs et avons grimpé sur les pentes herbeuses jusqu'au sommet le plus élevé, à environ 1600m d'altitude.
Lorsque nous montions vers le somment en admirant le paysage, un jeune à moto s'est arrêté pour nous poser les questions habituelles, et nous dire qu'il profite du temps superbe parce qu'habituellement, les nuages recouvrent tout en toute saison.
Nous avons donc la chance d'avoir un très beau soleil dans un ciel presque dégagé. La vallée d'où nous venons, s'étend à nos pieds, le ciel un peu ennuagé, alors qu'une seconde vallée, engloutie dans la brume s'étend de l'autre côté du sommet. J'ai eu peur que mon genou ne me permette pas de monter et descendre mais jusqu'ici il tient bon, me causant juste une légère gêne.
Mon petit appareil grand angle ne fait défiler la pellicule que lorsque j'appuie à un certain endroit. Je viens de m'en rendre compte. Il doit donc y avoir un certain nombre d'expositions multiples sur les photos que j'ai faites jusqu'ici.
Dans la relative quiétude des sommets, deux jeunes népalais, près de nous, écoutent la radio.
Après avoir passé vingt minutes à comater dans l'herbe devant une vue splendide, nous sommes redescendus vers Hile, croisant comme à l'aller des gens curieux et des enfants qui nous saluent.
Parmi ces gens, un certain nombre affichent des visages fermés et durs qui s'illuminent littéralement lorsqu'on leur dit bonjour.
En redescendant je me suis rendu compte que j'étais en train d'attraper des coups de soleil sur les avant-bras, les chevilles et tibias, et sûrement sur la tête, mais cela je l'avais vu venir plus tôt et m'étais déjà couvert.
Nous sommes allés manger dans la petite gargote précédemment visitée pour le thé.
Le chow mein était excellent. Mais la note salée. Avec 2 cocas, 300 Rs (3,60€). Le patron a visiblement appliqué un prix spécial touristes. Il avait l'air peu sûr de lui, un peu embarrassé même, au moment de nous dire combien nous lui devions, comme s'il avait été briefé par son fils. Déçu pour ma part, Rémi est, lui, très agacé.

LE TERRAIN DE FOOT DU BOUT DU MONDE

Nous sommes ensuite partis de l'autre côté de la ville, avons emprunté un petit sentier qui montait vers le terrain de foot du bout du monde : un grand espace de terre avec deux buts, bordé d'un côté par la falaise, de l'autre par la descente vers un sentier puis le vide et la brume, et derrière chaque but par de la végétation dense et traversée par un sentier.
Pendant que je prenais des photos, Rémi discutait avec des jeunes qui étaient allés le trouver, parmi lesquels Birod, Bikram, et Fordy, que j'ai ensuite fait poser au milieu du terrain de foot pour deux shoots au Spinner 360°, demandant à Fordy de tirer la goupille sur le premier.
Nous avons ensuite regagné un bus qui repartait vers Dharan.

DOWN

Entassés à trente dans un minibus de quinze places, je me suis retrouvé sur une banquette avec, de droite à gauche : une villageoise qui vomissait régulièrement dans un petit sac, un jeune homme, moi, une vieille villageoise qui crachait régulièrement dans un petit sax, et une villageoise enfin qui vomissait régulièrement elle aussi et bruyamment dans un petit sac.
Quand un petit sac était assez plein, il était jeté par la fenêtre et remplacé par un nouveau.
Ce régime dura 2h30, dans de superbes paysages, à une allure plus raisonnable qu'à l'aller.
De retour à Dharan, nous sommes partis visiter la ville dans la direction opposée à la veille. Aux quartiers pauvres ont succédé des maisons à flanc de montagne plus cossues, au milieu des arbres.
Nous avons ensuite fait une pause cybercafé, où tout d'abord les ordis n'arrêtaient pas de s'arrêter, pompant trop de jus.
Pour finir la journée, ce fut un dal baht dans un tout petit resto sur la place de l'horloge, excellent, pas cher, et où tout le monde hallucinait de nous voir manger avec la main. Rémi s'est même laissé aller au risque de manger deux bouts de concombre.
Demain le réveil est à 3:15 pour un bus à 4:30 en direction de Kakarbhitta et de la frontière indienne.
Mon petit stylo noir est mort à la page précédente, là c'est celui de Rémi, et l'Inde se fera en bleu.

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