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Why is Nepal in the Asia Pacific category?

<h3>Why is Nepal in the Asia Pacific category?</h3>

All of the other countries borde the ocean, but Nepal does not.


<strong>Nepal best answer:</strong>
<p><i>Answer by ami.kawabata</i><br/>This is the Asia and Pacific category...Nepal is an Asian country in the Himalaya region along with countries like Bhutan. Asia stretches from the Kamchatka peninsula in Russian Siberia in the east to the Ural in the west and includes diverse countries such as South Korea, Laos, India, Saudi Arabia, and Armenia.

Asia Pacific is often used to encompass a very large area which includes Asia and Oceana which the people from that area are often called Pacific Islanders.</p>
<p><strong>Nepal (02) - 24Sep10, Kohalpur (Nepal)</strong>
<img alt="Nepal" src="http://farm8.staticflickr.com/7078/7196174640_09edefc485.jpg" width="400"/><br/>
<i>Image by <a href="http://www.flickr.com/photos/52499764@N00/7196174640">philippe leroyer</a></i>
[Taken in Kohalpur (Nepal) - 24Sep10]

From my daily trip diary / De mon journal de bord quotidien :

&quot;24/09/2010

LES BLAGUES LES PLUS COURTES…

Quelle épopée !
Le trajet aura duré en tout et pour tout 17h30 !
J'ai fini par m'endormir, puis me réveiller, puis me rendormir, puis me réveiller, puis me rendormir, puis me réveiller, … durant le reste de la nuit, par intermittences, secoué, bousculé, projeté… dans un espace trop réduit pour vraiment pouvoir changer de position.
Il faut savoir que si, effectivement, le dossier de mon siège s'abaissait, il ne se bloquait pas dans cette position. Ce qui ne serait pas gênant outre mesure dans des conditions normales, mon poids le maintenant ainsi. Mais ici, à chaque saut que me faisait effectuer les nids de poule sur la route, il se relevait un peu plus, pour rapidement finir en position verticale.
A un moment donné, m'étant endormi ainsi, droit, je fus, suite à une forte secousse, à quelques millimètres de me casser le nez contre le siège devant moi.
Tant que le bus roulait je devais me protéger la gorge à l'aide de mon écharpe. Lorsqu'il s'arrêtait je me mettais à suer.
Rémi, lui, du côté fenêtre, non seulement ne pouvait pas bouger les jambes, mais découvrit qui plus est un morceau de métal pointant de la carrosserie au niveau de son coude. Coude et chemise furent un peu entamés durant le trajet.
Au matin, un arrêt eu lieu dans une petite ville. Petit déjeuner, que nous ne prîmes pas, et rafraichissement rapide à l'eau d'une pompe. J'appris du coup comment l'on peut à l'aide de cet engin se remplir les mains en coupe, tout en étant seul pour pomper : il suffit de pomper d'une main tandis que l'autre bouche l'arrivée d'eau, qui du coup se remplit. Puis de se servir de ses deux mains en coupe pour récupérer l'eau.
J'en profitai pour prendre une photo de notre bus et de Rémi, avec mon Slim Angel Wide, toy camera argentique avec objectif de 22mm.
Puis nous sommes repartis.
Plus nous approchions de notre destination, plus les check points militaires se succédaient, avec ouverture des sacs. En général pas pour nous sauf une fois.
Les deux dernières heures du trajet ont été beaucoup moins amusantes que le reste, au niveau des sensations physiques. Mes genoux n'avaient pas arrêté de tout le voyage de cogner contre une arrête en plastique du siège devant moi, et la douleur devenait assez insupportable. A tel point que j'ai réellement pensé qu'ils seraient bleus à l'arrivée.
Lorsque nous avons enfin atteint Ambassa, il était 11:00, et c'est endoloris, courbaturés, les fesses, riens, et genoux en miettes, suant, poisseux et pas reposés que nous sommes descendus du bus.

A MOTO

Le temps de faire une erreur stratégique, à savoir de mettre mon petit sac à dos dans le gros, afin de ne pas avoir à en porter un sur la poitrine, et nous retrouvions nos deux chauffeurs, qui nous attendaient depuis 6:00 du matin. Léger retard.
Vishnu nous avait prévenus, nous avions payé un peu moins cher parce que la jeep du lodge n'était pas disponible pour nous transporter, et que nous serions donc amené d'Ambassa à notre lieu de résidence, à 30 minutes de là, en moto, ce qui nous convenait tout à fait.
Je n'avais pas pensé aux 18kg que j'aurai sur le dos après 17:30 de bus népalais.
Nous montâmes donc tous deux derrières nos pilotes respectifs, sur de petites routes défoncées, de petits chemins caillouteux, et autres larges rivières traversées à gué. Enfin, une rivière, pour être honnête, d'une trentaine de mètres de large, au lit de galets et bancs de sable, traversée à petite allure sans mettre un pied au sol.
Au fur et à mesure, je sentais mon sac à dos me tirer inexorablement vers l'arrière.
Rémi, me voyant de plus en plus penché, profitant d'un dépassement, me dit de me tenir les mains derrière moi, au porte-bagage.
Je me tenais déjà les mains derrière moi, agrippées au porte bagage.
L'inclinaison aidant, ou plutôt n'aidant pas, le poids du sac se faisait de plus en plus sentir, et après ce long trajet de bus, mes adducteurs commençaient à me murmurer, puis me dire clairement, pour finir par me hurler qu'ils n'allaient pas pouvoir garder mes cuisses serrées le long du carénage encore bien longtemps. Ce petit trajet quelque peu remuant qui aurait été dans d'autres conditions un vrai plaisir se transformait rapidement en enfer.
Je fis arrêter la moto afin de me redresser, changer de position et me tenir mains devant. Ce qui me permit d'arriver entier et toujours en selle à destination. Je n'aurais pas tenu cinq minutes supplémentaires.

WELCOME TO THE LODGE

Le Rhino lodge est constitué d'un ensemble réduit de petits bungalows répartis sur un terrain isolé, si ce n'est pour les habitations villageoises locales qui se trouvent à proximité.
L'accueil fut évidemment sympathique, et l'on nous convia immédiatement à un déjeuner, un peu trop occidentalisé à notre goût, durant lequel fut mis au point le programme des deux jours.
A 14:00 j'étais enfin douché et parti pour une petite sieste.
La chambre double, avec moustiquaires, est assez spacieuse, propre, de même que la salle de bain. Pas d'eau chaude évidemment, mais qui en aurait vraiment besoin ?
Pas de papier toilette non plus, mais on s'y habitue. Il y a, à la place, un petit robinet sortant du mur près des toilettes, et un petit broc. L'usage est donc de remplir le broc d'eau, et d'utiliser cette eau et sa main gauche (toujours la main gauche pour cela) afin de se nettoyer.
La fin d'après-midi a été consacrée à une balade dans les environs immédiats.
Le long d'une large rivière, des gamins jouaient au foot sur deux grands terrains d'herbe tondue. Je me suis demandé combien de fois le ballon finissait dans l'eau.
Les villages alentour n'ont pas encore été touchés par la modernité.
Le long du chemin, un fossé sert de lit à une mini-rivière boueuse, détournée d'un cours d'eau en amont certainement, dont chacun se sert pour sa toilette, laver ses vêtements, faire sa vaisselle, pêcher, et simplement se baigner.
Notre guide nous a également fait visiter des maisons locales. Une intrusion chez les gens qui me met toujours mal à l'aise. Ils s'arrêtent ainsi quelques instants dans leur quotidien pour vous regarder pénétrer leur intimité, sous couvert de découverte touristique et culturelle. Ils vous observent les observer. Attendent que vous soyez partis pour reprendre le cour de leur vie.
Dans l'une des maisons, dans une pièce plongée dans une obscurité presque totale, une femme accroupie faisait la cuisine sur des braises dont le peu de luminosité ne parvenait pas à éclairer quoi que ce soit mais emplissait l'atmosphère de fumée de feu de bois qui prenait immédiatement à la gorge et brulait les yeux.
Au sortir de la pièce principale dans laquelle trois personnes étaient accroupies devant des coupes, visiblement interrompues en plein collation par notre passage, notre guide se baissa pour nous désigner un ensemble de tiges maintenues ensemble par une ficelle, nous révélant qu'il s'agissait d'un balais.
Cela dit, au-delà de la gêne et du statut avéré mais parfois ridicule de touriste, l'authenticité des lieux n'est pas remise en question, et l'expérience resta en cela intéressante.
Tout au long du chemin, qui se termina par un joli couché de soleil sur la rivière, les enfants nous saluaient gaiement par des « bye bye » lancés à répétition dans la douceur de cette fin de journée. Comprendre, bien sûr, « Bonjour ».
Nous avons également fait une halte dans le parc où se trouvent les éléphants « domestiques », deux femelles d'un côté, quatre mâles et petits de l'autre, sous des toits de paille.
L'une des femelles subissait une opération chirurgicale à la patte. Couchée sur le flanc, occupée à manger des boules d'herbe fourrées, elle ne semblait pas se préoccuper le moins du monde de ce qui était infligé à l'une de ses pattes arrières. Deux hommes étaient debout sur l'un de ces pattes, croisées, pendant qu'un troisième enfonçait des outils chirurgicaux dans une plaie béante, profondément, faisant régulièrement gicler du sang à un bon mètre. Et l'éléphant continuait d'enfourner son herbe sans broncher.
Les villages et les champs alentours sont entourés de hautes clôtures de fils de fer électrifié. Chaque année en effet, les éléphants sauvages font plus de victimes parmi les villageois que les tigres, et saccagent nombre de terres cultivées. Mais malins, ils pèsent de tout leur poids sur poteaux massifs, afin de coucher les clôtures et pouvoir passer.

Le diner fut du même genre, dans l'assiette, que le déjeuner, à savoir trop occidental. En deux repas, nous avons mangé deux petites soupes en sachet (champignons, poulet), des frites, des chips, du riz, du poulet, des pâtes, du chou-fleur, et deux crèmes dessert (fruits, chocolat).
Ils nous ont tout de même demandé ce soir si nous aimerions manger de la nourriture plus classiquement népalaise. Notre enthousiasme semble les avoir convaincus que c'était une bonne idée.
La discussion lors du dîner a largement tourné autour de l'intrusion du touriste dans la culture locale et son impact sur le pays. Discours paradoxal venant de Rémi et moi, touristes défendant un développement touristique modéré et réfléchi, une défense de la culture et de l'identité locale. Mais il y a tourisme et tourisme. Bien sûr, pour les locaux, la réflexion se fait plus en termes d'apport économique, surtout dans un pays pauvre qui vit essentiellement du tourisme, quitte à y perdre son âme. Mais à Bardia, ils sont encore loin de ça.

De retour dans la chambre je me suis aperçu que l'allergie que j'ai développée au contact de la ceinture-portefeuille, est toujours visible sur ma hanche, alors que j'ai relégué cette dernière dans ma poche de jambe depuis plus de vingt-quatre heures. Si demain les boutons sont toujours là, j'enduirai la zone de vaseline anti-frottements le temps de notre journée de marche dans la jungle, histoire de minimiser les frottements.
En parlant de demain, le réveil est à 6:00.&quot;

<b>See all the photos of this trip in this set : <a href="http://www.flickr.com/photos/philippeleroyer/sets/72157629725088666/detail/" target="_blank">20Sep-14Oct10 - Nepal &amp; India [Trip]</a></b>
<b>See all the photos of Nepal in this set : <a href="http://www.flickr.com/photos/philippeleroyer/sets/72157629725088660/" target="_blank">Nepal [Country]</a></b>
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Orignal From: Why is Nepal in the Asia Pacific category?

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